La Préparation

• Ce voyage vous conduira sur trois pays : la France, L’Espagne et l’Andorre. Il faudra donc vous munir d’une carte Européenne d’assurance maladie.
• Les portions off-road sont nombreuses mais vous passerez par de nombreux village, une autonomie de 250km est suffisant.

L’itinéraire

• L’itinéraire de Paris à Collioure et de Saint-Jean-De-Luz à Paris est issus de Waze (option sans voies rapides).
• L’itinéraire emprunté pour la traversée des Pyrénées est inspiré de trois sources (qui se recoupent souvent) :
• La trace du TET Espagnol.
• Une trace 4×4 récupérée sur WikiLoc.
• La trace empruntée par 52 Degrés Sud.
• Quelques petites portions comportent des panneaux d’interdictions, j’ai pris le risque d’y passer pour éviter de grands détours mais c’est à vos risques et périls .

Trucs & Astuces

• Il est interdit de bivouaquer dans les parcs naturels, il faut donc bien regarder avant de monter le camp afin d’éviter les mauvaises surprises.
• Utiliser une application de radar météo car cette dernière peut grandement variée entre deux versant.
• L’essence est moins chère en Espagne voir beaucoup moins chère en Andorre qu’en France, n’oubliez pas d’y faire le plein !

• Moto CHECK ! Baguages CHECK ! Itinéraire presque CHECK ! C’EST PARTI ! Départ au petit matin pour commencer la longue descente de Paris vers Collioure en empruntant uniquement des nationales et départementales.
• Les routes sont plutôt droites, en bon état, on roule au milieu des champs et des bois rien de tel pour se mettre en jambe !
• A partir de Mauriac, les premiers reliefs apparaissent et on commence vraiment à s’amuser sur la D922.
• La route qui longe les gorges du lot est vraiment un paradis pour moto, j’ai eu de la chance je n’ai pas croisé trop de circulation mais attention les jours de forte affluence !
• J’ai trouvé un (super) spot de bivouac sur les bords du lac de Castelnau-Lassouts. Il y a de quoi faire des barbecues, un point d’eau et des toilettes.
• Waze m’a ensuite régalé en me faisant passer par de petites routes sinueuses passant par quelques jolis ponts.
• Après 1000KM on aperçoit enfin la Méditérranée, les alentours d’Argeles-Sur-Mer sont très prisés et j’ai passé pas mal de temps dans les bouchons, la prochaine fois j’éviterai la côte.
• Le centre de Collioure est sympa avec plein de restaurants et de bars.
• Les campings sont chers pour les prestations proposées, c’est pas grave on trouvera mieux après !
• Le passage en Espagne par le col de Baynuls était bloqué par des rochers (covid), une moto passe tout juste.
• Les premières pistes du TET Espagnol sont bien pour se faire la main mais attention une portion est fermée l’été pour les véhicules motorisés. J’ai donc dû prendre une trace alternative qui s’est avérée très sympa !
• La portion de piste après le village d’Oix est compliquée avec de belles et longues montées constituées de grosses pierres roulantes. Sans doute la portion la plus compliquée de ce voyage. Heureusement après 3-4KM la piste devient plus simple.
• Je n’ai pas regretté d’avoir persévéré sur cette portion, le spot de bivouac vaut vraiment le coup ! 

• La reprise des pistes après le lieu de bivouac est beaucoup plus simple que la portion de la veille.
• Si vous avez plus de chance que moi, le mirador de la Creu de Fusta offre un point de vue imprenable sur la vallée.
• Les pistes sont très simples, le revers de la médaille est que des citadines peuvent facilement y accéder, vous les verrez nombreuses. Cela n’enlève rien aux paysages toujours très beaux.
• Dans la vallée sur l’autre versant se trouve le petit village de Ribes de Freser où il est possible de se restaurer.
• La trace du TET qui se dirige vers l’Andorre comporte un passage compliqué que je n’ai pas pu passer. Réserver aux enduristes avertis ! Si vous suivez ma trace prenez directement la direction du Sud sur la C16 pour rejoindre le parc naturel de Cadi-Moixero et préparez votre carte bleue pour payer les 10€ du tunnel de Cadi .
• Le TET possède une autre portion que je n’ai pas eu le temps de prendre en raison de mon détour au Nord mais cette dernière semble intéressante, la prochaine fois peut-être !
• Si vous cherchez un camping sympa dans le coin, n’hésitez pas à vous rendre dans le camping Mirador al Pedraforca très bon rapport qualité prix et un super accueil en prime. Le restaurant est également l’occasion de gouter à la gastronomie rapide de la région .
• Le lendemain est l’occasion de faire encore de belles pistes un peu plus techniques que la veille mais sans grande difficulté. Attention si vous prenez la trace dans l’autre sens la dernière partie avant la ville de Organyà monte fort avec de grosses pierres et des marches à franchir. Dans le sens de la descente ça passe facilement.
• La remontée vers l’Andorre sur la nationale permet de se reposer briévement avant de reprendre le TET sur des pistes roulantes et bosselées, un pied !
• La montée au sommet du Pic Negre est plutôt simple malgrè un fort dénivelé. Les paysages sont absolument incroyables, la roche noire contraste avec les herbes jaunes et la vue une fois en haut est à couper le souffle, sortez vos appareils !
• En descendant vous passerez la vallée principale d’Andorre, n’oubliez pas d’y faire le plein ! Si vous avez des besoins en pièces vous y trouverez également des magasins de moto tous les 50 mètres .
• Passer le tumulte de la civilisation, on retrouve le calme en repassant côté Espagnol, la descente se fait par des pistes simples.
• J’ai décidé d’aller bivouaquer sur un spot trouvé en avance, ERREUR ! Un panneau d’interdiction ma froidement accueilli et j’ai dû trouver une solution un peu en urgence.

• L’avantage de dormir aux pieds des pistes c’est que dès le réveille on y retourne, le village de Bagergue est joli et il y a quelques restaurants, malheureusement aucun d’entre eux n’étaient ouvert à 8h00 pour prendre un petit déjeuner.
• Après une heure et demi de pistes, direction plein sud par la nationale N-230 qui longe la rivière Noguera Ribagorçana.
• Le Mont Aneto dernière nous, direction l’Est sur des pistes roulantes constituées d’une terre rouge qui longent les montagnes offrant de beaux points de vue.
• La descente se fait par de larges pistes sinueuses qui finissent par former des ornières dans des herbes hautes.
• La dernière portion de piste descend franchement fort avec de belles épingles et des pierres roulantes, faire attention de ne pas trop prendre de vitesse ! Si possible déconnectez l’ABS.
• Passage par le canyon de Niscle, vous y croiserez pas mal de voitures et de camping caristes mais ça en vaut de détour.
• La fin de la journée est entièrement constituée de routes nationales pour rejoindre la ville de Jaca. C’est la seule grande ville du voyage et les rues sont bien animées. C’est l’occasion de refaire le plein d’énergie dans un des nombreux bars à tapas !
• Le lendemain, je suis reparti vers le Nord pour faire une portion du TET qui est sans grand intérêt, je vous conseille de vous diriger directement vers le désert des Bardenas. Il est possible de la rallier en une journée mais j’ai préféré le faire en deux fois.
• Les pistes sont roulantes et commencent à être plus sablonneuses
• Ne pas manquer la ruine du Castillo de Marcuello, ruine du 11ème siècle qui marque la fin des Pyrénées.

• Les premières pistes sont de plus en plus constituées de sable, c’est un coup de main à prendre, surtout dans les virages.
• Si vous suivez ma trace, vous remarquerez que j’ai pas mal jardiné aux alentours de la ville de Luna.
• Les montagnes sont dernières et les pistes sont larges et roulantes.
• Sur le chemin ne manquez pas les ruines de l’Aqueduc de Los Bagnales construits au 1er siècle par les Romains.
• On entre ensuite dans le parc Naturel des Bardenas Reales par la partie la plus touristique (Bara Blanca) qui a des airs d’Ouest Américain. Il est interdit de sortir de la piste et la vitesse y est contrôlée. La boucle se fait en 1 heure environ.
•  La partie plus au Sud (Bardenas Negra) est souvent oubliée, la trace du TET y passe et il faut compter 2 heures pour parcourir les innombrables virages. Les paysages sont boisés et beaucoup moins empruntés.
• Le bivouac dans le désert des Bardenas est strictement interdit mais il y a quelques emplacements gratuits dans les villages limitrophes. Un conseil, évitez celui que j’ai choisi .
• J’ai décidé de suivre le TET au maximum pour remonter vers les Pyrénées. La trace passe par des champs et des fermes industrielles sans grand intérêt. A refaire je prendrais directement la nationale depuis la ville de Tudela.
• Vous croiserez le lac de Yesa où il est possible de piquer une tête. Malheureusement pour moi, il était vide pour cause de travaux sur le barrage.

• Les premiers chemins forestiers sont simples mais attention aux randonneurs qui sont nombreux.
• La trace devient ensuite plus technique, les pistes dégagées se transforment en single track au milieu des herbes avant de presque complètement disparaître.
• Le village d’Ochagavia permet de reprendre des forces.
• L’après midi est plus simple on retrouve de superbes pistes roulantes. Ici aussi, attention aux randonneurs.
• Une portion de piste est interdite au niveau de la passe de Tapla mais la contournée prend environ 2 heures de route, j’ai donc pris la décision de faire les 2-3KM en me faisant tout petit.
• La descente vers la vallée se fait par des chemins bitumés puis par la nationale.
• On retrouve les pistes pour passer dans le Pays Basque Français sans grande difficulté avant de faire une portion de route entre le côté Français et Espagnol.
• Il est possible de rejoindre Saint-Jean-De-Luz dans la journée mais j’ai préféré faire un dernier bivouac au bord des pistes pour profiter d’une vue imprenable.
• Les derniers kilomètres de pistes avant l’Océan sont simples et très fréquentés car facile d’accès.
• Nous y sommes vous l’avez fait ! La traversée des Pyrénées et complétée !
• Le retour sur Paris par les nationales se fait en une journée non sans souffrance, à refaire je prendrais l’autoroute.